mercredi 12 octobre 2011

Le choc des cultures....

 
Je vous l'avais promis, le voilà!
Au cours d'une discussion trop arrosée au restaurant (nous n'aurions pas dû copiner avec le sommelier français du restaurant... 11 verres pour un repas, c'est à peine trop!!!), nous avons abordé la question de la difficulté de s'adapter à la culture asiatique. J'exposais à mon cher et tendre, qu'à mon sens, il n'y a pas plus distant de la culture occidentale que la culture asiatique, et c'est ce qui rend, même à Singapour, parfois l'intégration difficile... Et certains moments particulièrement douloureux...
Le lendemain, au cours de mes errances sur internet, je tombe sur un site fait par le gouvernement singapourien, à destinations des expatriés... Un onglet intitulé "le choc des cultures" attire mon attention. Je clique, et je tombe sur un magnifique tableau (maman si tu me lis, apparemment ton double travaille à "la mairie de Singapour" comme disent les filles). Le tableau explique qu'un expatrié passe par plusieurs phases (c'est valable pour nous arrivant en Asie, mais aussi pour les asiatiques arrivant en France). La première phase est rapide et peut même, suivant les profils ne pas exister, c'est la phase de la "lune de miel". On découvre le pays tel un touriste, et on adore! Puis vient la découverte de "la culture hôte" qui de plus en plus nous paraît lointaine, que l'on va jusqu'à rejeter complètement, pour enfin passer dans une phase dite "créative" où l'on va passer au-dessus de cela, et commencer à composer entre notre culture et la "culture hôte"... Dans le tableau, on évoque aussi les conseils divers et variés, que l'on retrouve un peu partout sur les sites pour les expatriés, le mot d'ordre étant de ne surtout pas s'isoler (rencontrer des gens locaux ou non)...
On apprend, que l'expatrié a, en contrepartie d'un salaire souvent plus intéressant que dans son pays, l'occasion de donner un sacré coup d'accélérateur à sa carrière, mais que beaucoup d'expatriation échouent pour plusieurs raisons, le conjoint ne se plaît pas, la famille et les amis restés trop loin, et enfin, le burn-out dudit expatrié... Car en effet, on est plus sujet "aux gros coups de blues" loin de chez soi... On a laissé (snif je pense à vous tous), son job (pour moi), ses amis, sa famille, ses habitudes, son bon boucher du marché (une pensée à Tauzin!), ... on est déraciné, et donc forcément ce n'est pas si facile!
Bref... tout ça pour en venir à la conclusion... Encore une amie qui prend ce soir l'avion pour repartir définitivement en France... On s'attache forcément facilement (quelqu'un qui parle français, c'est déjà à moitié un ami!), et à peine tissés, on doit dire au revoir... Bon voyage Claire! Le petit fil rouge de ton poignet, et nos discussions passionnées sur la condition humaine en Asie me manqueront!
(N'empêche encore merci pour les bonnes adresses d'hier soir.... qui feront à coup sûr, l'objet d'un autre article sur le blog!)

Bises à tous, et une pensée à Claire qui enregistre ses bagages à l'heure qu'il est!

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