jeudi 31 janvier 2013

Tiong Bahru ... Découverte de quartier et nouvelle amitié!

Ce soir, je suis épuisée, fatiguée, et avant de me remettre au travail à la recherche d'un emploi qui n'attend que moi (...), j'ai besoin de bloguer.
Bloguer, écrire, ça vous prend comme ça - là - et écrire c'est se libérer... 

En super efficace recherche d'emploi, je passe la majeure partie de mon temps à "networker" (réseauter en français dans le texte): tout contact est intéressant, et même mes cop's de Singapour ont droit à mes faveurs! (et puis ça détend!), et... le soir en rentrant, j'ai besoin de bloguer!

J'ai enchaîné des rencontres formidables, dont il faudra que je parle, mais aujourd'hui, je m'attacherais au lieu, n'ayant pas demandé à S. si elle apprécierait que je parle d'elle!
S. comme d'autres, c'est le genre de rencontres qui vous fait du bien... installée, de longue date sur Singapour, elle n'a pas le regard de l'expatriation temporaire et comme nous sommes potentiellement sur de la longue durée, inconsciemment, je pense que nous favorisons ce genre de rencontres à longue durée.
Quand on quitte son pays, son réseau d'amis, on s'aperçoit soudain qu'on lie très facilement amitié, surtout dans un pays constitué pour une grande partie d'immigrés. Un point commun, et au détour d'une bibliothèque on s'échange nos téléphones... C'est très agréable. Le corollaire, qui est aussi agréable, c'est que d'un côté ou de l'autre, on ne perd pas de temps à s'investir dans une relation amicale qui finalement ne mènera à rien. (ça arrive peu quand même)
Parallèlement, inconsciemment, on se lie d'amitié avec "nos pairs". Etant là à durée indéterminée, nous avons pour la plupart que des amis installés en longue durée également. S. en fait partie. J'ai aimé tout de suite sa simplicité (et bien d'autres choses mais tellement difficile à expliquer). Elle fait partie des personnes avec qui je me suis liée virtuellement avant de les rencontrer. 6 mois tout de même avant que nous arrivions à trouver une fenêtre de disponibilité pour chacune!
Welcome annonce la pancarte!

Rendez-vous été donné à Tiong Bahru, un quartier dont j'ai beaucoup entendu parlé, notamment à travers l'excellent article de Louis de Paris-Singapore (ici) qui vous racontera tout l'historique. Moi je vais rester en superficie...





Un papy se repose
Pendant que d'autres se retrouvent autour d'un café

Une enfilade sympathique

Nous étions en semaine, je suis arrivée avec Sacha, un peu en avance, et donc j'ai marché dans le quartier. J'ai adoré les vieux HDB qui me font penser à l'architecture de Le Corbusier. Que du low-rise (2-3 étages maximums), peu d'occidentaux contrairement à ce que je pensais. Un quartier bien local, avec un charme fou, car il sort vraiment de l'image "classique" de Singapour, et ce n'est pas le frémissement de Little India ou Chinatown, ni le côté bigarré du quartier arabe. Il faut s'échapper des rues principales, s'enfoncer dans les ruelles, rentrer dans les magasins, et surtout dans le Wet Market... Le marché de Tiong Bahru est apparemment très réputé pour avoir de bons produits, et en effet, d'un oeil novice, je me suis dit immédiatement qu'il me faudrait revenir. Il me faudra tester les fameux beignets à la farine de bananes dont L. m'a fait l'éloge! L'ambiance est vivante et sympathique, et j'y ai vu les plus beaux étals de fleurs... Ce n'est pas sur Thomson Road qu'il faut acheter des fleurs, c'est ici! Vous trouverez de magnifiques orchidées ( à 18$ soit moins de 12€).




Le clou, c'est Gontran Cherrier... Ce boulanger français a ouvert sa boulangerie à Tiong Bahru, et joue à fond sur le mix d'une culture française dans un quartier très singapourien. Vous trouverez ici les meilleures viennoiseries françaises, mais surtout, vous vous damnerez pour ses buns, et... prenez le temps de regarder ce qu'il propose et de sortir des sentiers battus en choisissant un chou à la crème de lime keffir... Un nouvel essai culinaire qu'il me faudra faire dans ma cuisine!





Des supers desserts!

C'est les buns noirs qui sont les plus réputés... (moins de 10$ le buns)


Tiong Bahru (prononcer barou), c'est fou!

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Un autre article sur le sujet: ici (en anglais)
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dimanche 27 janvier 2013

Kong Meng San Phor Kark See Monastery

.... Bon pour la faire simple.... le monastère bouddhiste près de Bishan Park, juste derrière chez moi...

Skisoo en avait parlé ici, Daniel aussi (photos superbes) et Sylvie et quand même... il était sous nos yeux dans l'appartement qui nous a accueilli à notre arrivée... A deux pas de notre "nouveau" chez nous... Il fallait que j'arrête de procrastiner, et que j'aille un peu faire la curieuse, et que j'enrichisse ce blog d'une nouvelle visite un peu hors des sentiers battus....

Isabelle s'est joint à Sacha et moi, et nous voilà partis!

C'est simple, c'est le plus grand des vieux temples bouddhistes de Singapour. Il a été fondé en 1920.
C'est juste ENOOOORME!

Vous avez été au Buddha Tooth Relic Temple à Chinatown, eh bien ils sont vraiment "petits joueurs" à côté de celui-là.

On a aimé le jardin sympathique avec les tortues qui ronflent au soleil, 














On a été impressionnés par le Colombarium...



Fascinés par les statues de mini-bouddha dans le jardin



Vous pouvez emmener vos mômes pour une découverte zen et sympa, ils ne s'ennuyeront pas, et vous pouvez emmener votre appareil photo, vous ne serez pas déçus...





En termes pratiques: 


Ouverture de 6h du mat' à 21h30, vous n'avez plus aucune excuses pour ne pas y aller... et of course.... c'est gratuit... jusqu'aux petits bouquins distribués!

L'adresse: Bright Hill Road / Sin Ming Road / Sin Ming Avenue. L'entrée principale est sur Bright Hill Road
Beaucoup de marches, ou d'endroits peu carrossables (éviter la poussette, ou prévoir de la laisser à l'entrée comme j'ai fait)
Il y a plusieurs parties, dont une première partie qui est le crématorium et le colombarium. On ne voit pas de cercueil et rien d'impressionnant mais avec des petits curieux on peut s'attendre à des questionnements.

Pour les autres visites hors des sentiers battus:
http://pouletteslaventure.blogspot.sg/2012/04/une-ballade-hors-du-temps.html
http://pouletteslaventure.blogspot.sg/2012/10/surprising-chinatown.html

jeudi 24 janvier 2013

Le coiffeur à Singapour...

Pourquoi un post sur ce sujet bien futile? Eh bien parce qu'il s'agit d'une des nombreuses questions posées sur les réseaux d'expats... 

En France, je me posais moins cette question, j'allais une fois par an chez la meilleure coiffeuse du monde, alias Stéphanie (Coupes et Styles à Anjoutey pour ceux qui veulent s'y rendre)... Stéphanie c'est la cousine de mon chéri, et c'est évidemment simple de lui dire de faire ce qu'elle veut, ou de discuter avec elle pendant la coupe... On passe un bon moment, on rit, on partage, on vient en famille, le bonheur quoi...
Mon chéri, lui, il aime pas aller chez d'autres coiffeurs car la plupart du temps on a le droit aux commentaires sur notre texture de cheveux qui n'est pas comme-ci, qui est comme-ça... Et moi, parce que je n'aime pas essayer de leur expliquer ce que je veux et les voir avec leur moue me regarder comme si je n'avais rien compris à la mode...

Bon, Anjoutey étant un peu loin - et accessoirement ne rentrant pas tous les ans dans ce charmant coin du Territoire de Belfort - il faut bien céder, et aller de temps en temps dresser cette chevelure dense...
En plus, à Singapour, vu le degré d'humidité, c'est un sacré challenge d'avoir une coiffure correcte sur plusieurs heures de la journée!

Le gros dilemme en allant chez le coiffeur ici, c'est qu'ils connaissent mal les cheveux occidentaux (je ne vous parle pas des cheveux crêpus), et pour beaucoup, ne savent pas les coiffer.
Alors oui, on a le droit à la moue "ils frisent? mmmh.... ça va être difficile"
Par contre, ici on ne vous bassinera pas avec les aventures amoureuses de votre voisine: le coiffeur ne vous parle pas, et pour les enfants, il leur mettra même un DVD. 

Il y a l'option coiffeur chinois: vous en trouverez dans la rue à Chinatown (j'adore!), et dans la plupart des malls, ça paie pas de mines, vous avez même pas besoin de faire un shampoing, et la coupe vous reviendra à 15$, mais ça tient la route pour un rafraichissement rapide ou si vous n'avez pas besoin de grandes compétences (juste raccourcir)
Il y a l'option, ticket-coupes, vous avez des outlets partout: vous prenez un ticket, 10$ la coupe et vous passez à la chaîne...


Et...il y a l'option grand luxe....

Nous on va chez Next, et plutôt à l'outlet du Ion. Le Ion Mall, c'est le temple de la mode. Du luxe, des marques, de la paillette... et au 3ème étage, Next...
Une musique qui fait boum boum, des affiches énormes de starlettes aux chevelures extraordinaires, des gros fauteuils en cuir bien confort...
On vous fait choisir le niveau de votre coiffeur et le prix de votre coupe sera en fonction de 60 à 90$
(évitez les couleurs, il faut compter 300$ pour une couleur). 
Et... ce qui nous fait y aller et y retourner (non ce n'est pas la boisson qu'on nous propose avec la coupe de cheveux): le bac à shampoing.... Non je ne rigole pas! Au fond, dans une pièce sombre, des fauteuils où vous vous allongez. Vous ne sentirez pas le contact froid et désagréable du bac de lavage. On vous proposera une petite couverture si la clim' est trop puissante. Et là, vingt minutes de massage du crâne... Sincèrement, c'est un énorme plus...
Au-delà de ça, ils sont plutôt pas mauvais pour couper les cheveux comme les nôtres.
(gros défaut par contre on ne vous donne pas de catalogues avec des têtes, mais en général ici, c'est pas vraiment leur truc les catalogues de coiffures)

Bref mon homme adore, moi j'y vais presque avec le sourire (une fois tous les 6 mois, faut pas pousser non plus!), et on sort cheveux aux vents en se sentant beaux! (même si franchement on a bien compris qu'avec des cheveux pareils, on est mal barrés!)

(nb: comptez 1h30 pour un shampoing-coupe-brushing)

D'autres adresses circulent sur le net:
Hair on Erskine
33 Erskine road 01-08
tel 6224 5156
(demander Andrew Leung - 78$)

Pour les enfants, j'aime bien les coiffeurs chinois (eux aussi trouvent ça rigolo), et je n'ai pas testé les coiffeurs aux sorties des Toys'r'us mais sinon en version plus luxe
Curly and Spike
#02-14 UE Square
Tèl: 6733 9298
www.curlynspike.com.sg (de mémoire 30$ env. la coupe)


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Vous l'aurez deviné, le nouveau-moi est de sortie:
Une nouvelle étape dans ma recherche d'emploi, 
Améliorer mon produit (moi) en lui ajoutant 
Une couche superficielle de séduction.
I'm Back in Business
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mercredi 23 janvier 2013

Soba Noodles in a Basket!


Les Sobas, c'est un plat japonais. ce sont des nouilles que l'on mange froides avec un bouillon
Perso, j'adore!
ça me rappelle nos voyages au Japon… La dégustation dans le froid japonais de février à Kamakura, dans un restaurant spécialisé avec Toru....

A Singapour, la plupart des Sushi Shop, vous propose des sobas, et c'est souvent un des plats les moins chers à la carte. Essayez! Vous serez conquis... C'est léger, frais et sain!

On en faisait en France aussi, et certains invités y ont eu le droit... C'était un peu plus compliqué car je trouvais moins facilement les ingrédients (surtout pour préparer le bouillon).

En France, au rayon asiatique vous trouverez ces nouilles et même les ingrédients du bouillon (il y avait presque tout au Leclerc d'Arès, c'est dire!), mais sinon de manière certaines dans une épicerie asiatique.

A Singapour, rayon noodles ou Japonais pour les nouilles, voir rayon bio. Pour les ingrédients du bouillon c'est soit dans les environs des nouilles, soit au rayon "sauces".

Ici, ce que j'aime c'est que je peux faire la version méga flemmarde en tout prêt: je fais cuire les pâtes et j'achète le bouillon déjà prêt! 

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On peut évidemment faire son bouillon. Ci-dessous à gauche le bouillon tout prêt et à droite... les ingrédients du bouillon de base. Pour préparer le bouillon il faut s'y prendre à l'avance car le principe c'est que les pâtes soit froides (une recette super fraîche, super agréable ici et en France en été!).


Il vous faut:
-1 dose de Mirin / Sweet Cooking Saké
- 4 dose de bouillon (fait à partir de petit poissons séchès, vous pouvez trouver des sachets tout faits, et c'est la même marque en France!)
- 1 dose de sauce de Soja 

Vous allez prendre le Mirin, le faire bouillir, et ensuite vous ajouterez le bouillon et la sauce de soja que vous ferez bouillir. Puis, retirer du feu, faire refroidir, et mettre au frigo. Vous pourrez manger vos sobas dans quelques heures!

Le bouillon tout prêt est donc vachement bien, car vous l'achetez, vous le mettez au frais et c'est parti. 5$ en plus la bouteille environ, c'est tout à fait honnête par rapport aux produits de base qui le compose!

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Après il y a la préparation des Sobas. Vous trouverez des "sobas" dans les rayons japonais, mais moi j'achète celles-là un peu moins chères, bio (je cours pas après le bio, mais bon, pour une fois qu'un produit bio est moins cher que l'original....), et je mixe les goûts... Cette fois c'est Pumpkin (citrouille) et Seaweed (algues)
Environ 3 à 4$ le paquet et avec les deux paquets, j'en ai assez pour nous 5 (Sacha est petit certes, mais pour ce plat-là, il ne laisse pas la part aux chiens!)



Comme toutes les pâtes, vous allez les faire cuire dans de l'eau bouillante, temps de cuisson 3 à 5 minutes environ. Mais... il va vous falloir les refroidir: hop, un passage sous l'eau du robinet!


Prenez votre temps, ça évitera aussi qu'elles soient collantes! Puis mettez les au frais (idéal donc si vous avez du monde à la maison, vous pouvez préparer tout ça à l'avance!!!)

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Ensuite le service...
Traditionnellement c'est servi ainsi:

Les sobas (les nouilles) dans "un panier" avec quelques glaçons, recouverts d'algues, vous pouvez y ajouter du sésame aussi. Dans le bouillon, vous pourrez mettre des oignons frais (facultatifs) et du radis noir râpé (facultatif aussi). C'est ce qu'il y a dans la coupelle en haut à droite de l'image.

Vous tremperez les sobas dans le bouillon, et miam.

Pour les algues et l'assaisonnement j'utilise au choix ces deux sachets (entre 2 et 3$ le sachet qui vous servira plusieurs fois)


Pour accompagner, un Oolong Tea frais sans sucre....


Bon appétit!

Vous remarquerez que pour mes loustics, je mets directement le bouillon dans le bol avec les pâtes... ça évite quelques tâches et accidents!!!


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Pourquoi tant de recettes????
Car en ce moment je collabore à un site, merci Charlotte pour ton énergie, et ça me permet d'avancer sur.... un livre de recettes que j'ai commencé il y a plusieurs mois....
Et puis je vois bien, que comme moi quand je suis arrivée, nous sommes nombreuses à avoir besoin d'idées culinaires!
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mardi 22 janvier 2013

De nouvelles idées dans votre assiette...

Chinese new year c'est dans moins d'un mois, et c'est l'année du serpent... Etant Serpent moi-même (je suis donc âgée d'un multiple de 12 cette année), je vous promets que cette année ce sera la mienne et ça va dépoter grave! La revanche de la Desperate Addict au réseaux sociaux.... (mais je n'abandonnerais pas mon public - ah ça non! Jamais!)

Chinese New Year oblige (on dit CNY chez les vrais qui s'y connaissent), mon supermarché Sheng Siong, le plus local des supermarchés où vous pouvez compter le nombre de blancs (Ang Moh pour finir de crâner et montrer que vous êtes bien intégrés) qui errent dans les rayons (c'est simple la plupart du temps il n'y a que moi); bref on en perd son latin, cette phrase n'a plus de points... c'est CNY, donc on a le droit a des rayons entiers de produits pour festoyer dignement.

Ca a commencé juste après noël avec l'arrivée de paniers vendant des boites de conserves d'Abalone, des quantités d'Essence de Poulet (je devrais faire un poste sur l'Essence de Poulet)  pour être intelligents, et beau, et intelligent, et beau et surtout réussir tous ses examens.

Puis, ils ont pris sur leurs réserves et ont installés depuis quelques jours un rayon plein de décorations pour CNY (des trucs rouges et dorés, que je regrette vraiment d'avoir déjà envoyé certains paquets en France), et des boites de friandises... Le tout sous fond de musique chinoise festive... Faut absolument que je demande à mes copines caissières le titre du CD!

Et... j'ai l'impression que les congélos se sont garnis (ou il est fort possible qu'avant je passais sans voir les choses) ... et pour les amateurs ils ont eu un gros arrivages de grenouilles bien dodues dans les aquariums, et je n'ai toujours pas le coeur de demander qu'ils m'en préparent une petite (d'ailleurs on compte comment les grenouilles...), disons quelques dizaines (?), pour les faire à la crème.... 



En direct live de ma cuisine, je me dis qu'il faut partager les bonnes expériences!

Comme toute expat', c'est clair, ce qu'il me manque c'est de pouvoir improviser un repas avec un plat semi-prêt. Vous savez la purée Mousline,  les petits Gnocchis à poêler de Lustucru, La petite Flammeküeche du dimanche soir, la bonne pizza acheté en rentrant du boulot ... On est toutes pareilles, le premier passage au supermarché est un grand moment de solitude...
Pourtant, bien évidemment que nos congénères asiatiques parfois aiment les repas tous prêts (oui je sais il y a le food court pour ça) mais bien-sûr que le marché du plat tout fait n'est pas qu'occidental!

Alors après ce poste où je vous délivrais un de nos repas locaux (ici)

Voici ma nouvelle découverte!

4$ les 12 environ

Vous aimez les Xiao Long Bao (oui ces vapeurs typiques de Shangaï, super bonnes, avec le bouillon à l'intérieur), et bien en cas de manque, achetez-les congelés!

Pour être honnête, ce n'est pas la qualité de ceux du Crystal Jade ou de Dynastie Paradise (article ici) mais mais mais.... ça fait l'affaire pour vos enfants (je vous raconte pas comme Sacha adore), et pour vous même... 8 minutes au cuit-vapeur, et zou (ou je crois qu'on peut aussi les faire au micro-ondes). Bref, vos pouvez oser! (il faut toujours oser!)

De l'autre côté des rayons fleurissent plein de boites de gateaux chinois. Nous avons testé :
- les Love Letters, qui ressemble à nos crêpes dentelles sauf que c'est à base de coco
- Les Kuih Bangkit, énorme succès auprès des enfants, moi moins, ce sont des petits biscuits entre le macaron (sans la crème) et la meringue, à base de coco aussi
- et le meilleur pour la fin: les "Melting Almond", terrible petit sablé aux amandes... Idéal pour accompagner un café ou un thé... je dois vite retourner en chercher! (pour les français, il y a la recette en lien en cliquant sur l'hyperlien.)

Sur ce, votre fidèle destrier va vous abandonner pour se visionner une fois de plus "In the Mood For Love", quoi de mieux pour une soirée solo à repasser, après un repas très chinois...




jeudi 17 janvier 2013

On est tous un peu un Neil Humphreys...

Suite à l'article d'Active Mummy disant qu'elle a lu Neil Humphreys en long en large, commenté à son tour par d'autres blogueuses indiquant que c'est le livre à lire en arrivant à Singapour, je me suis ruée à la première librairie en me disant que je ne pouvais pas rester avec une telle lacune!



Neil Humphreys, est un anglais qui est arrivé en 1996 à Singapour et il raconte dans ses livres son expérience singapourienne.
Le premier volume "Notes From an Even Smaller Island" raconte son arrivée et sa vision du "choc culturel". Le dernier volume, sorti très récemment (juin 2012), raconte son retour à Singapour après quelques années en Australie (me semble-t-il). C'est simple c'est un des best sellers singapouriens.

CQFD: il va falloir que vous le lisiez, au même titre que la Biographie de Lee Kuan Yew, le célèbre leader singapourien, celui qui a fait que Singapour est aujourd'hui Singapour. Et autant Neil Humphreys, vous ne pourrez le lire qu'en anglais, autant, il est important de souligner qu'il y a une édition française de la Biographie de Lee Kuan Yew (ouf!), pour laquelle apparemment il faudra commencer par le second tome.

Mais en attendant que vous le lisiez, si vous voulez en parler, je suis sympa, je vous fais un petit pitch pour les soirées mondaines.

Déjà, première chose, Neil Humphreys est un humoriste anglais, donc ça se lit relativement facilement et ça vous fera même sourire. Ne vous attendez pas à de la grande littérature, c'est vraiment purement de la détente (avec quand même quelques réflexions sympathiques). Mais par contre, si vous lisez le livre avant de venir à Singapour, il vous décrira bien ce que vous allez vivre, et pour moi qui y suis depuis quand même quelques temps maintenant, ça me fait du bien de me replonger un peu dans le "vécu singapourien".

On est tous un peu Neil Humphreys, parce que comme lui, quand on a su qu'on arrivait à Singapour on a regardé une carte pour situer où ça pouvait bien être. Comme lui, en arrivant on a pas pu s'empêcher d'être épaté par l'aéroport, son efficacité, la propreté de la ville. D'ailleurs, même en 1957 sur cette vidéo, ça donnait déjà cette impression:



On a tous tenté d'expliquer désespèrement à un chauffeur de taxi où on voulait aller (et ce passage est particulièrement drôle raconté par Neil Humphreys). Comme lui, la première pluie nous a fait l'effet d'une tornade, les premières nuits on s'est fait dévorés par les moustiques ("they only bite tourists!"), on est interpellé par les aunties et uncles qui travaillent sans relâche (et il rappelle leur rôle dans le développement de Singapour) et plus largement par le niveau de vie moyen singapourien très élevé qui pourtant a laissé de côté une partie de la population, ces aunties et uncles. Nous avons aussi été frappés par le dogme de l'harmonie raciale qui semble à première vue parfait, alors qu'il ne s'agit que d'une façade (lire mon article ici), et aussi par celui de la solidarité inter-générationnelle (notion de "filial piety"), qui a aussi sa face noire. Comme lui, on ira de découvertes en découvertes culinaires entre la cuisine malaise, indienne, indonésienne, chinoise... On lira avec plaisir et l'eau à la bouche sa description des quelques plats qu'il faut gouter (les satay, les nasi padang, les beef redang, les roti pratas,  fish head curry, char siew, old chicken curry, ginger beef, chicken rice...). Je préfère aussi le food court de la Longhouse, de Shunfu ou de Bukit Timah Plaza (qui sont pour moi les trois meilleurs que je connaisse), plutôt que les Kopitian bien trop proprets...
Comme lui, on a beaucoup parlé de la pression de l'école ou plutôt des parents, et le résultat final, le manque de compétences sociales des étudiants, et la pression pour rejoindre des métiers "sûrs" comme la banque plutôt que des métiers artistiques: "un bon singapourien est un singapourien productif"...  On a également lu la fameuse étude qui décrit les singapouriens comme "malheureux", lui parle d'insatisfaction chronique, car oui, l'argent ne fait pas tout.
Comme lui, on ne sait quoi choisir entre nos pays européens libres et décomplexés, mais qui vivent dans l'insécurité, et ce pays qui nous semble bien trop autoritaire, voir didactorial, homophobe, raciste parfois, porté sur l'argent et la culture du "fric" mais pourtant où tout est propre, sûr, efficace et avec des valeurs morales, et surtout où on se sent libérés des contraintes du quotidien. Au final, quelles interdictions nous pèsent au quotidien? 
Il nous tiendra en haleine sur le récit de ses ballades dans la réserve de Bukit Timah et de la réserve de Sungei Buloh et surtout quand il nous racontera comment il s'y est perdu.... On rira de ses mésaventures à propos de la réception d'une cassette vidéo (et je retiendrais de ne pas faire importer de films à Singapour même si je pense que les contrôles ont changés depuis et que la censure ne s'applique pas de la même manière, même si elle existe toujours! )
Comme lui, je ne vis pas (plus) en condo, et j'aime me pénétrer de la culture locale, dans un quartier assez proche de celui où il vivait, et parfois je me sens loin de mes compatriotes expatriés, même si en 2013 on est de plus en plus en contrats locaux sérieusement implantés dans le tissu local. Comme lui, je joue au jeu de trouver un comparse blanc au food court ("Spot the white guy") et je n'en vois pas. J'ai quelques défauts par rapport à lui, mes enfants vont en école internationale et fréquentent en effet des enfants de riches blancs, et parfois j'ai du mal à leur faire comprendre que ce n'est pas la vraie vie.
Mais comme lui, j'aime quand Singapour est authentique, quand mes amis me font découvrir le meilleur chicken-rice, ou des kuehs, j'aime moins quand les singapouriens s'entichent de la culture "western" (comprendre occidentale... voire américaine)... et comme lui, je milite auprès de mes amis qui ne connaissent que le côté superficiel de Singapour, pour dire que oui, il y a largement assez de choses à faire ici, et que je suis encore loin d'avoir fait le tour...

Vous aurez enfin, en lisant ce livre du vocabulaire local, vous pourrez utiliser le mot Kiasu pour définir à peu près tous les tics singapouriens, et vous vous qualifierez d'Ang Moh (homme roux et par extension, l'occidental)... et du coup, vous sourirez en pensant que l'école française se situe sur Ang Moh Kio (le quartier des blancs si on traduit!)

J'ai noté qu'il faudrait que j'essaie de voir quelques films locaux "Money no enough" , "12 storeys", "Army daze", et que je m'intéresse à des acteurs comme Liang Po Po, Jack Neo, Gurmit Singh, et Phua Chu Kang.

Bref, j'ai mis deux mois à le lire, car j'ai une vie personnelle qui me permet rarement de me poser dans un fauteuil en lisant (ah vivement que je puisse lire dans le métro!). C'est loin d'être de la grande culture, mais ça peut être plutôt détendant et en tous cas une bonne lecture à conseiller à ceux qui arrivent (et bonne nouvelle vous pouvez le commandez via le site de la Fnac!), ou à ceux qui prennent le métro... (et du coup je crée pour l'occasion le libellé pack primo-arrivant pour tout ceux qui veulent avoir leur kit de survie en arrivant)

Prix du livre (de mémoire) 15$ 
(que j'accepte volontiers de prêter)


dimanche 13 janvier 2013

Les bizeness trips...

Moi, ça me fait toujours la même chose quand mon homme part en "voyage d'affaires"... Je suis une pauv' malheureuse mère de famille qui va se taper une semaine en solo. avec trois enfants énervés qui vont me demander 10 000 fois "quand est-ce qu'il rentre papa?"...
A chaque fois, quand il me l'annonce, j'essaie de garder le sourire (ou le plus souvent mon cerveau n'imprime même pas, ni la date, ni l'endroit)... puis je vais sur internet, et je me dis que peut être avec un peu de chance je vais trouver un merveilleux vol pas cher du tout, qui attend juste que la maman pigeon voyageuse s'assied là juste derrière môsieur et son gros ordinateur... Bon ben ça fait presque dix ans qu'Arnaud travaille et voyage, et presque dix ans que comme de par hasard il n'y a jamais moyen... Ah si, pardon, nous avons rejoint l'Homme à Valenciennes une fois, et nous avons passé le week-end à Utrecht... Je m'étais tapé 10h de trains (et deux changements) enceinte avec les poulettes suivies de 4h de voiture jusqu'à Utrecht... Retour en voiture, rien que 12h de trajet... (Cela dit on avait passé un super week-end, et les Hollandais on vous attend de pieds fermes ici!)

Family Bizeness Trip à Utrecht - Novembre 2010


Je hais les bizeness trip, parce qu'à chaque fois je rêve d'un family bizeness trip... Oui, on partirai ensemble, on irait au musée avec les enfants, on se retrouverait le soir, dans un petit hôtel simple, mais mimi, on prendrait une babysitter, et on irait au resto (oui je sais, il faut que je me mette dans la tête qu'il travaille en général quand il est en bizeness trip et qu'il n'a pas vraiment le temps de faire le quart de tout ça...)
Je hais les bizeness trip parce qu'en ce moment il part avec son manteau et un pull et c'est tellement exotique...
Je hais le fait que mon homme voyage, parce que quand j'étais ado, je m'imaginais hôtesse de l'air ou super dynamique et que je ferais le tour du monde... et que ce ne serait plus mon père qui me ramènerait des tee-shirts de Las Vegas ou des kimonos de Tokyo, mais moi qui connaîtrait par coeur tous les pays du monde... Ben voilà... moi je suis devenue fonctionnaire... J'ai fait un bizeness trip à l'école des Inspecteurs du Permis de Conduire (Nevers) et des supers formations à Montpellier. Aaaah.... les formations à Montpellier... J'avais l'impression d'être jeune, et libre... Erreur... car pour une maman partir en bizeness trip c'est tout une aventure: trouver le mode de garde, partir avec bébé sous le bras, étudier, se faire appeler par son homme chez le coiffeur après la formation, prête à changer de tête et entendre à l'autre bout du fil "Queu-oi? Tu veux couper tes cheveux? D'accord mais pas trop court alors? juste les pointes?", ranger la photo qui te faisais rêver d'une coupe courte et garder ses cheveux longs (ce qui était un bon choix au final!). Sortir et avoir son chéri à l'autre bout du fil "Queu-oi? Vous allez dans un bar-salsa? J'avais justement envie de te parler..."...
Oui, je hais les bizeness trip parce que j'aimerais en être, et que j'en suis pas... C'est un club fermé le bizeness trip... 
Je hais les bizeness trip, parce que moi quand j'appelle mon homme il n'est jamais dispo... et il est dispo quand je dors... du coup je hais les bizeness trip parce que je me retrouve à 1h du mat' à écrire un billet sur le blog alors que je sais qu'à cette heure-là il n'a même atteint Doha qui est même pas au quart du voyage qu'il a à faire et que donc il n'y aucune chance qu'il m'appelle là, maintenant, tout de suite...
Je hais les bizeness trip parce que je sais que c'est pas du tourisme mais quand il revient et qu'il me dit qu'il a croisé Goran Bregovic dans l'ascenseur ça me fout les nerfs en boule.... et si en plus il ajoute à cela que la gastronomie était géniale, ça finit de m'achever... et que même s'il me ramène des surprises, je ne peux m'empêcher de faire la tronche...
Je hais les bizeness trip parce que j'aime pas dormir seule, j'aime pas me lever seule, j'aime pas manger seule, et pire, je n'aime pas faire ça avec 3 personnes de moins de 10 ans...
Je hais les bizeness trip parce que pendant une semaine avant je me fais un planning du tonnerre: on va faire ça, ça et ça, je vais récupérer mon sommeil en retard en me couchant tôt, et avec une heure de repassage tous les soirs, je serais en plus à jour, et j'en profiterais pour regarder une tonne de comédies romantiques à la noix qu'il aime pas.... Sauf que... je hais les bizeness trip parcequ'en général je suis là , derrière l'ordi à attendre un "bip" de connexion, ce qui diminue nettement ma productivité et diminue largement mon temps de sommeil...


Je hais les bizeness trip parce que j'ai même pas la motivation de faire le ménage pour que ce soit propre quand Il rentre... résultat quand Il rentre (enfin), je me tape une demi-journée de ménage énervée avec des enfants excédés... et en général Il me retrouve fatiguée, transpirante, et énervée... ce qui a forcément le don de rendre le retour agréable...
Je hais les bizeness trip parce qu'il a plein de cartes de miles, qui au final n'ont jamais assez de miles pour qu'on parte avec...


Bref, vous l'aurez compris, je passe la semaine seule et je vais être d'une humeur massacrante car je hais les bizeness trip!

(Mais je me console on est tout un tas comme ça!)

vendredi 11 janvier 2013

Que d'émotions.... Reviens Bernard...

Introduction... je situe l'action...
Après l'annonce du départ de Bernard du club des blogueurs anonymes (lui a réussit à décrocher apparemment, faut que je lui demande sa recette), une palanquée de fans s'est lâchée sur le groupe des blogueurs francophones de Singapour pour demander à Bernard de revenir... J'ai passé l'aspirateur, et repassé en regardant "Mange, Prie, Aime" qu'une chère amie m'avait de longue date conseillé... Mauvaise idée... Trop d'émotions pour un seul soir, et du coup un article sans queue ni tête (mais plein de bons liens de réseaux, d'articles et d'infos pour ceux qui en cherchent!)

Je pourrais parler du bonheur des réseaux quand on est expat...
Soudain, internet devient ton meilleur ami....
Tu passes des heures à écouter les conseils de Yahoo Singapour Mamans, tu ries et parles décomplexée de tes problèmes de contraception ou du meilleur endroit pour trouver de la pâte feuilletée sur Singapour Nanas, tu envois les photos de tes vacances de rêves à Bali sur Facebook ou flickr, et tu tweet que la mer est trop belle, tu appelles sur skype et sur facetime, tu reçois des invitations pour aller clubber sur Hazel Guest list, tu cherches ton appart' sur Singafrog (d'autres y cherchent un boulot ou même l'âme soeur), j'achète mes meubles sur Craigslist, et... depuis le 1er janvier je postule sur linkedin. Oui j'ai chaussé mes dents de Dame-requin, la meilleure DRH, celle dont vous avez toujours rêvé est de retour sur le marché du travail - singapourien - (je précise certains ont pensé que j'allais revenir, et non, Andernosiens, Andernosiennes, je vous aime, mais j'aime bien aussi ici!)


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Minute de pub:
Je suis celle qu'il vous faut :) 
OU celle qu'il faut à vos contacts, donc n'hésitez pas à me mettre en lien!
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Minute de modestie:
Bon c'est ma jumelle maléfique qui a parlé, je suis formidable, mais quand même... prenez le temps de me découvrir!
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Allez, j'arrête de faire fuir le recruteur potentiel qui se cache derrière mes fans (public chéri => bisous, vous êtes une centaine de fans à me lire chaque jour...), et j'en reviens à mes moutons... Mon blog formidable remporte un succès modeste mais qui me fait gonfler mes chevilles. Bon d'accord, pour être honnête, les 100 lecteurs par jour arrivent en masse de Paris-Singapore.com et lisent les trois premières lignes de l'article sur le coût de la vie, éventuellement un ou deux sur les recherches d'apparts et les déménagements, s'en va (et ne reviens pas?)...  Tous les blogueurs/blogueuses s'arrachent ma présence à l'apéro blogueur (bon en vrai,  ils lisent que le blog d'Olivia - ma vénérée blogueuse qui me fait trop rire -  et rit des dessins d'Evelyne, ou se retrouvent dans le blog de Sylvie - ma deuxième vénérée maîtresse blogueuse qui me fait trop rire - mais de temps en temps ça fait du bien de se gonfler le moral, d'être malhonnête et de se trouver formidable!)...

Bon mais voilà... hier... Bernard a écrit un magnifique article... Bernard, c'est l'intello des blogueurs. Derrière son gentil sourire se cache un cerveau comme ça... Même que les premières fois que je suis allée sur son blog, je m'en suis d'abord retournée prendre un nouveau verre de jus d'orange dans le frigo, et j'ai relu trois fois le message histoire de savoir si j'avais bien compris... C'est simple, Bernard il nous explique tout ce qu'on voudrait savoir sur Singapour et il lit les gros livres qu'on met tous 6 mois à lire (je pense à la biographie de Lee Kuan Yew, certains blogueurs avouent même en privé que ça fait bien joli sérieux sur la commode à l'entrée de la maison), et en plus il nous explique tout, comme ça on n'a même pas besoin de le lire pour de vrai et on peut crâner lors des soirées mondaines...
Bon.... mais Bernard signe certainement son meilleur billet et nous lâche... 
Pourquoi tant de haine?

En attendant... allez lire ce dernier article, book-marquez le site, faites-vous un café, prenez du chocolat, et relisez tous les anciens articles...

(Et bonne année, ça se fait en cette saison, moi j'ai pris mon souhait de retravailler à bras le corps, donc si je suis un peu silencieuse, c'est juste que je travailles... chutttt.... mais je pense toujours à vous! Et vous: pensez à moi!)


mardi 1 janvier 2013

Trouver une crêperie bretonne à Singapour

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Message d'Avril 2012 réactualisé après l'ouverture de Crep'Licious, nouveau lieu à crêpes/ petit budget et le test de votre humble goûteuse (voir en fin d'article)
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C'est bien connu les Bretons sont partout!

Au détour d'un nième site de bons plans aux expats, expatunited pour ne pas le nommer, je vois une petite  publicité glissée l'air de rien par le patron de la Crêperie des Arts.
Non nous ne sommes pas de retour en France, il y a bien une Crêperie des Arts à Singapour!

Romain, qui comme nous a besoin, à peu près toutes les semaines, d'un bon rappel du terroir français, nous a accompagné pour aller tester ce lieu.


En plein coeur de Singapour, nous avions vu cette rue quelques jours après notre arrivée, il y a quasiment un an jour pour jour... Depuis nous n'avions pas mis les pieds là-bas. Pourtant la "Prinsep Street" regroupe quelques lieux parlant pour nous français: le Bistro du Sommelier, suivi deux numéros après de la Crêperie des Arts, suivi trois numéros plus loin d'un bar appelé "Alps" où on peut tester ce que les peuples des contrées froides doivent subir, en buvant sa bière dans une pièce à 12°C!

Bref, ce soir, nous avions décidés de manger de la Galette Bretonne... de la vraie!

Au détour de notre escapade, nous avons emmené en plus un ami japonais Yuji, ex-collègue d'Arnaud.


A peine installé (en terrasse!), la serveuse nous remet des vraies bolées pour boire notre cidre! L'explication s'impose à Yuji! Nous sommes ravis, ça ressemble vraiment à une vraie crêperie!
Puis la lecture des cartes nous fait saliver... Bien sûr Johann Aubertin (le chef) prépare lui même son foie gras, mais surtout propose à la carte en entrée des escargots (je ne connais pour l'instant que Le Petit Salut qui propose la même chose), et des rillettes excellentes certainement fait maison.

Nous avons opté pour un plateau de charcuterie et un pot de rillettes. pas déçus du tout, le plateau était généreux et de qualité: du vrai jambon cru et cuit, des cornichons, des vrais, du chorizo... Oui ça vous paraît étrange mais le fait qu'un plateau de charcuterie soit généreux et qu'en plus il soit bons... c'est extrêmement rare ici même dans des bons restos (cependant je recommande celui du Bistro du Vin à mes lecteurs singapouriens en manque de charcutaille)

Le noms des crêpes étaient évocateurs... J'ai choisi la Chamrousse, que voulez-vous, on se refait pas! Etonnant que ce nom apparaisse sur une carte singapourienne (imprononçable par les asiatiques, et surtout peu connu quand même)... Mais voilà, j'ai habité quelques années au pied de cette station, sur la Route de Chamrousse... alors j'ai failli pleurer devant la carte!

Pour les crêpes sucrées, figurez-vous qu'il y avait l'Ardéchoise! Que je n'ai malheureusement pas pris, j'aurais dû.... j'ai eu le malheur de choisir un Far Breton... qui n'avait rien d'un Far Breton et qui était franchement pas terrible (à éviter!!!!)... Mais mes compagnons de tablée ont opté respectivement pour une crêpe suzette et deux crêpes tatins, et étaient plus que ravis!

Le cidre... parfait... pas trop cher (je veux dire pour un alcool à Singapour) mais ils avaient le bon goût de proposer un beaujolais: un Morgon en plus... Décidément ce patron sait mettre des mets qui m'évoquent quelque chose!

Enfin le café était réussi (oui ça arrive parfois à Singapour, mais c'est pas souvent!)

En définitive la note fut quand même salée, mais nous avons bu 3 ou 4 bouteilles de cidres...

Les crêpes salées sont aux alentours de 20$
Certaines crêpes sucrées sont à moins de 10$ mais d'autres montent à 20$
Et la bouteille de cidre est à 25$ environ me semble-t-il. (68$ pour le Morgon, ami du Beaujolais: exportez!!!)

Bref, cela reste raisonnable comme sortie!

Une image furtive m'a fait sourire en fin de soirée: en marchant le nez au vent chaud, pour pouvoir digérer ma crêpe, je me disais... Il y a un peu plus d'un an à Andernos: aurais-je trouvé une bonne crêperie, et un bar pour terminer la soirée? (oui car on ne s'arrête jamais!)

ET vive les Bretons!

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Crêperie des Arts
44 Prinsep Street
#01-02 Prinsep Place
188657 Singapore

tèl: 6333 5330
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Nb: il me reste maintenant à faire une étude comparative avec la Crêperie Entre-Nous située à 10 blocs d'immeuble de la Crêperie des Arts... Entre-Nous proposant des menus à 32$ entrée / plats / desserts / café / bolée de cidre inclus, je pense que ça vaut le coup!


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Avant les vacances de noël, une maman de l'école me dit qu'à deux pas de chez moi, au Thomson Plaza, vient d'ouvrir une crêperie qui se veut pas chère! Notre premier janvier étant en mode très très slow, nous avons emmené la volaille goûter là-bas!
Le stand se situe près du food court Kopitian, ne cherchez donc pas un restaurant, c'est un stand.
Idéal donc pour un en-cas sans fâçon, un peu frenchie.
Prix bas bas bas, c'est le concept: 6$ environ la crêpe, et un menu  dans les 12-13$ (crêpe salée, crêpe sucrée + soft drink). ça fait donc du bien par rapport aux deux adresses ci-dessus, il est vrai très bonnes, mais où la note n'est pas donnée.
Crep'Licious vient d'avoir sa licence et donc sert du cidre (25$ la bouteille / 7$ la bolée) et un peu de vin...
La pâte à crêpe est simple, nature, ce n'est pas de la galette de sarrazin, mais la crêpe est excellente.
Le stand vient d'ouvrir, donc le staff n'est pas encore au complet, et pour les premiers jours, il est vrai que le temps d'attente de la crêpe est un poil long par rapport à un stand de restauration rapide (mais pas plus long que dans un restaurant). Visiblement, ils sont aussi un peu victime de leur succès et il y a eu quelques embouteillages (bon signe) ces derniers jours. Il est fort probable que tout ça se perfectionne et que cela devienne une adresse incontournable!

Crep'Licious
Thomson Plaza
Rez-de- Chaussée, au centre, devant Kopitian

http://www.facebook.com/CrepLicious?fref=ts

Nous avons mangé 3 crêpes nutella + une crêpe complète, un thé, une bolée de cidre et un sprite pour 33$ - Bonne adresse pour un en-cas sans fâçons en famille ou un en-cas entre collègues!
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